Les fresques

Les seuls éléments de décoration qui subsistent sont les peintures murales qui se trouvent dans les deux chapelles latérales.

Au total, trois grandes scènes sont parvenues jusqu'à nous. Ces peintures qui sont à dominante ocre, brun et vert se détachent sur un fond blanc rehaussé de motifs floraux faits au pochoir.

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Saint Nicolas apaisant la tempête

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Martyre de saint Sébastien

Dans la chapelle nord-ouest, deux scènes se superposent.

La fresque supérieure montre saint Nicolas apaisant la tempête. Sur un bâteau, dont le mât est cassé, plusieurs marins prient et implorent leur saint protecteur en tenue d'évêque pendant que d'autres passent par dessus bord.

La scène inférieure représente le martyre de saint Sébastien. Le saint se tient debout, les bras attachés dans le dos; son corps est percé des flèches que deux archers lui envoient. (voir l'essai de "restauration" de cette fresque).

Le costume des archers permet de dater ces fresques de la première moitié du XVIe siècle.

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L'Archange Gabriel

Dans la chapelle nord-ouest est représentée une Annonciation : à gauche de la fenêtre se trouve l'Archange Gabriel. Vêtu d'une tunique et d'une cape, il tient dans sa main droite un sceptre et dans sa main gauche un ruban sur lequel est inscrit " Ave Maria plena gratia ". A droite de la fenêtre, la Vierge Marie se tient debout, les mains croisées sur la poitrine, devant un pupitre sur lequel un livre est posé. Au dessus de sa tête une colombe symbolise l'Esprit Saint.
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La Vierge Marie

Le fond de la fresque est parsemé de motifs au pochoir représentant des "M" surmontés d'une couronne, c'est à dire le monogramme de Marie. Les deux personnages sont représentés sur un carrelage bicolore qui crée la perspective.

Ces trois fresques sont peintes sur la moitié supérieure des murs des chapelles; la moitié inférieure est apparemment recouverte d'un carroyage rouge sur fond blanc symbolisant un faux parement.

La limite inférieure de ces peintures est recouverte d'un bandeau noir, une litre funéraire, sur laquelle figure une croix ancrée d'or. Il est difficile de savoir de quand date cette frise - elle est en tout cas postérieure au XVIe siècle - mais il est probable qu’elle se rapporte à la famille de Stainville qui fut seigneur de Couvonges pendant les XVIe et XVIIe siècles et dont les armes étaient : d’or, à la croix ancrée de gueules (rouge).

 

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